Non classifié(e)

RENCONTRES AUTOUR DES PLANTES ET DE LA BIODYNAMIE

Comprendre le végétal, l’orienter, 

le cultiver vers plus de qualité

Différentes dates proposées par MABD – Plusieurs thématiques : 

PLANTE NOURRICIÈRE et semence

  • SÉMINAIRE – Approfondir les pratiques biodynamiques en maraîchage
  • Faire ses semences potagères et médicinales en biodynamie
  • Cultiver des aliments et des plantes de qualité : savoir l’évaluer et l’améliorer

PLANTE MÉDICINALE pour l’homme et les cultures

  • Faire ses semences potagères et médicinales en biodynamie
  • Cultiver des plantes médicinales de qualité en biodynamie – l’outil des 4 éléments
  • Cultiver des plantes médicinales de qualité en biodynamie – Les solanacées
  • Cultiver des aliments et des plantes de qualité: savoir l’évaluer et l’améliorer
  • Soins des plantes par les plantes

INFOS & INSCRIPTIONS : https://app.bio-dynamie.org/formations

 

RETOUR DU SIVAL : DES LEVIERS AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Sival à Angers retrouve sa fréquentation d’avant Covid avec plus de 25 000 visiteurs, 703 exposants et 38 000 m² de surface. La viticulture n’est pas en reste et de nombreux sujets concernent les bio. Focus sur une partie du projet Climatveg(1) et des travaux menés par l’ATV 49 pour trouver des leviers au changement climatique : hauteur de troncs, taille tardive et rognage de haie foliaire.
La bio, toujours bien présente au Sival. (© F. Rose)
« Au sein de Climatveg, nous tentons d’identifier les leviers d’adaptation au changement climatique les plus pertinents et cohérents en termes économiques, introduit Thomas Chassaing, conseiller viticiole du Maine-et-Loire (ATV 49), et pilote d’un volet pour la viticulture. Nous étudions notamment les aspects liés au gel et à l’obtention des meilleurs qualités œnologiques des raisins »
Des informations intéressantes lors de la conférence de restitution du projet Climatveg. (© F. Rose)
CONTRE LE GEL : DIFFÉRENTES HAUTEURS DE TRONCS
Chez une vigneronne faisant partie d’un groupe de viticulteurs du projet Climatveg, des troncs sont montés jusqu’à 110 cm (hors AOP), sur une parcelle très gélive de grolleau. Ils sont comparés à une conduite classique à 60 cm. « Les objectifs de cet essai étaient de limiter l’impact du gel, mais aussi de diminuer la pénibilité au travail, et d’allonger le cycle du raisin en réduisant la haie foliaire », présente le conseiller. Des mesures de températures diurnes (durant le mois d’avril 2022) présentent des écarts entre les deux conduites, allant le plus souvent jusqu’à -2 °C pour la conduite haute. Et lors de prises de températures matinales, la conduite haute présente +0,2 voire +0,3 °C dans la zone des bourgeons des troncs hauts. « Nous savons que cela ne suffit pas en cas d’un gel très fort, mais en cumulant différents degrés, on peut réussir à gagner jusqu’à 1 °C, ce qui peut aider. »
ET DES DATES DE TAILLES DIFFÉRENTES
Des essais sur différentes dates de taille sont aussi à l’étude : sur une parcelle de chenin, cépage connu pour débourrer tôt parmi les variétés de la vallée de la Loire. Les expérimentateurs comparent les effets d’une taille hivernale (le 15 février), à une taille en deux fois (14 février et 15 avril) et une taille tardive au 15 avril. « Nous n’avons pas observé de différences significatives en 2022 sur les statuts physiologiques des plantes, ni sur les rendements, indique Thomas Chassaing. Mais un suivi pluriannuel est nécessaire pour vérifier les potentielles pertes de vigueur de ces vignes dans le temps. » Concernant les degrés potentiels, la taille tardive et en deux fois présentent 0,6 de degré potentiel de moins comparé à la taille hivernale et 48 % d’azote assimilable en plus. « De même ce sont des tendances, à voir si cela se confirme. Il faut du temps pour avoir des résultats robustes, surtout en cultures pérennes. »
Présentations des résultats des projets au Sival. (© F. Rose)
DIMINUER LA HAIE FOLIAIRE
Des expérimentations regardent aussi ce qu’il se passe lorsque les haies foliaires n’ont pas la même taille. « Des résultats d’études en Suisse, en Italie et en Alsace montrent que la taille de la haie influe sur les carences azotées, les degrés potentiels, l’équilibre des moûts et le stress hydrique. » En 2020 sur grolleau gris, l’ATV 49 compare une haie témoin complète, avec une haie rognée à 30 ou 50 %, et ce, au stade fermeture de la grappe. « Nous avons de très grosses pertes de rendement sur la modalité rognage à -50 %. Mais très peu (-10 %) sur celle à -30 %. » En revanche, les résultats sont probants pour les degrés potentiels : -1,4° TAVP sur la modalité -30 % et -2,7 pour -50 %. Et de meilleurs taux d’azote assimilable se notent aussi : 201,4 mg/L et 193,9 mg/L pour les modalités 50 et 30 % contre 135,4 en haie foliaire totale.
INFLUENCE DU STADE DE LA VIGNE ET DU CÉPAGE ?
« Des pertes de rendements ne peuvent pas s’envisager, ainsi, nous avons effectué de nouveaux essais en 2022, cette fois sur chenin (sur riparia en parcelle assez profonde), et avec un rognage plus tardif, aux alentours de la véraison », décrit le conseiller viticole. Idem, une réduction à 50 % enlève 71 cm de haie, une autre à 30 % diminue de 43 cm la hauteur de végétation. Ces modalités sont comparées à une haie complète. « Nous n’avons pas observé de différences significatives de rendement pour nos trois modalités. Ce qui est encourageant. Mais attention, il y a peut-être un effet cépage, c’est à vérifier. Et nous devons voir si cela se confirme en 2023. » Les résultats montrent une augmentation de l’acidité totale de +0,2 g/L, de +0,55 g/L d’acide malique et – 0,8 % vol au maximum pour les modalités rognées. « Quelques différences se notent aussi pour l’azote assimilable, mais nous étions déjà dans un contexte d’azote assez bas. » Concernant les dégustations de baies, avec une vendange au même jour, en sous-maturité, « on note peu de différences majeures, si ce n’est sur des pépins moins homogènes, une peau plus épaisse et des maturités aromatiques un peu moins poussées sur les modalités rognées. Il aurait peut-être fallu les vendanger 5 à 8 jours plus tard. »
Frédérique Rose
(1) Le projet Climatveg, financé par les Régions Bretagne (et Ademe) et Pays de la Loire, est porté par Vegepolys Valley. Il vise la transition et la durabilité des systèmes de productions végétales face aux changements climatiques.
Dans Vitisbio 19 à venir, retrouvez de nombreuses présentations de matériels et intrants vus au Sival pouvant vous intéresser !

SOURCE : https://m.vitis.wd29.fr/email/view/63dac793bd7bf675382061

VITISBIO

3 formations en biodynamie sur 3 thématiques différentes en Vendée et dans les Deux-Sèvres en Février :

« DÉMARRER ET PRATIQUER LA BIODYNAMIE SUR MA FERME » les 15-16 février 2023 à Sèvremont (85) et Beugnon-Thireuil (79)
Pour tous ceux qui ne connaissent pas ou ont seulement quelques brides d’éléments sur la biodynamie, cette formation est la seule qui permette de balayer tous les aspects de la biodynamie, en 3 jours dont 1 journée concrètement dans une ferme. Elle donne les bases pour permettre par la suite d’approfondir des thématiques selon les besoins. Elle fait partie du processus de certification Demeter.

Démarrer la Biodynamie sur ma ferme


« LA GESTION DES MATIÈRES ORGANIQUES – LE COMPOSTAGE » les 14-15 février 2023 à Sainte-Cécile (85)

Pour tous ceux qui ne comprennent pas toujours ce qu’ils font et pourquoi ils le font quand ils élaborent un compost biodynamique. Cette formation permet d’aborder le processus de compostage et nous aide à mieux orienter ce dernier vers les objectifs qu’on lui fixe.

Compost Biodynamie

« FABRICATION DE RUCHES EN PAILLE » les 11-12 février 2023 à Xaintray (79)
Chaque stagiaire fabriquera une ruche ronde de 40cm X 60cm en torons de paille de seigle, herbe de mer et molinie bleue, cousues avec de l’écorce de ronce. Cette technique de la vannerie spiralée est unique et un précieux savoir pour les temps à venir et le bien-être du peuple des abeilles.

Fabrication ruche

Lien vers le programme et les inscriptions ici – aide : 06 42 59 38 53

Contactez : Aurélie Paquez, MABD – a.paquez@bio-dynamie.org

Calendrier lunaire biodynamique

  • Quel est l’intérêt d’utiliser un calendrier lunaire pour les travaux de jardinage ?
  • L’influence des rythmes lunaires sur les plantes apparaît comme une croyance traditionnelle, les influences des calendriers lunaires sont-elles encore valables de nos jours ?
  • Il existe de nombreux calendriers lunaires, pourquoi choisir le Calendrier biodynamique ?
  • S’il est très complet, ne devient-il pas très compliqué ?

Les réponses sur cette Vidéo Youtube

thumbnail of offre d’emploi vrp

Offre d'emploi

Merci de nous adresser votre candidature par mail : charlotte@partnerandco.fr

https://www.linkedin.com/jobs/view/3334101427/?refId=TUF69nEvRb%2B66hHF0iL3dw%3D%3D

La taille du marché chinois du vin va presque doubler en 2026

Selon Global Data, le marché chinois du vin devrait passer de 268,6 milliards de RMB (42 milliards de dollars) en 2021 à 462,4 milliards de RMB (72,2 milliards de dollars) en 2026, enregistrant un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 11,5 %, car la reprise des activités économiques et sociales stimulera les ventes de vin sur place et hors établissement.

Cela signifie que les dépenses par habitant pour le vin en Chine doubleront presque les dépenses moyennes en Asie-Pacifique d’ici 2026, mais resteront inférieures à la moyenne mondiale de 84,3 dollars, selon la société de données.

Pour lire l’article complet

Brigitte Chevalier livre ici ses ambitions pour la création des vins du domaine : faire parler les spécificités du terroir, valoriser le potentiel des schistes et jouer avec les assemblages et les millésimes pour élaborer des vins aux caractères distincts.

LE SCHISTE, SPÉCIFIQUE
Les vins issus de schistes ne sont pas dans une démonstration de puissance tannique mais dans l’élégance, la douceur des tanins, la subtilité, un toucher de bouche aérien et une minéralité non crayeuse. L’expression de ces roches est délicate et fragile, de nombreuses pratiques peuvent le masquer ou le déformer. Il faut éviter les pièges des masqueurs de terroirs, que sont l’élevage en barrique, la sur-maturité et la sous-maturité, le passerillage de certains grains, la dilution en cas de vigueur mal maîtrisée. C’est ainsi que s’illustre la différence entre les vins issus de sols de schiste, peu répandus dans le monde viticole et les vins issus de sols argilo-calcaires, très nombreux : l’expression en bouche est très différente.

QUELS VINS À CÉBÈNE ?
Notre motivation a toujours été de créer plusieurs profils de vin, distincts. Nous voulons tenter d’exprimer les différentes facettes de nos terroirs, en respectant l’énergie et la diversité de notre environnement haut-languedocien et la spécificité de nos terrains. Dans notre travail de création notre attention se porte plus sur la recherche d’équilibre en bouche et la personnalité du vin au niveau de son expression aromatique et minérale. L’approche par l’analyse sensorielle est un outil intéressant pour nous, que nous pratiquons comparativement avec la rétro-olfaction. Grâce à cet éclairage nous comprenons mieux nos assemblages mais aussi leur évolution à venir en bouteille.

UNE GAMME DIVERSIFIÉE
Au fur et à mesure de l’acquisition des parcelles de vignes, avec chacune leurs particularités, nous avons adapté nos méthodes de travail pour essayer de capter dans nos bouteilles le potentiel de chaque raisin.
– À La Venvole, un premier vin, croquant mais complexe, à la personnalité Faugères marquée, pour une consommation décontractée à l’image de son étiquette. À boire frais, assez jeune. Les carignans jeunes apportent à l’ensemble vivacité et jus.
– Les Bancèls, un rouge qui va exprimer son exposition nord, sur schiste, en altitude. La fraîcheur de ses arômes et son harmonie en font sa personnalité. Il va s’enrichir avec l’élevage en bouteille. Élégant et persistant.
– Belle Lurette, une cuvée issue en grande majorité de vieilles vignes de carignan. Ce cépage est flatté par l’élégance des sols de schiste.
– Felgaria, un vin rouge de grande garde, aux arômes complexes et au toucher de bouche soyeux. Pour des repas raffinés. Le mourvèdre exprime ici toute sa grandeur sans passer par des tanins ingrats dans sa jeunesse.

 

Article Vitisbio à lire dans son intégralité ICI.

Nouveaux millésimes Gérard Bertrand

Récit de deux grands vins, Clos du Temple et Clos d’Ora racontent, chacun à leur manière, l’histoire d’une singularité. Aujourd’hui, ils dévoilent leur nouveau millésime.

Terre, temps, transcendance

Conçu comme un sanctuaire, Clos du Temple est un vin rosé unique au monde. Né dans le terroir historique de Cabrières, il symbolise la quintessence depuis 2018. Un équilibre parfait et une grande fraîcheur aromatique associant 4 cépages rouges (Grenache, Syrah, Mourvèdre, Cinsault) à une touche de cépage blanc (Viognier). Pour son nouveau millésime 2021, Clos du Temple promet une expérience unique, d’une grande fraîcheur aromatique.

 

Paix amour et harmonie

Il est le rouge profond au royaume de la Syrah. Portrait d’un vin de grande garde, Clos d’Ora symbolise la connexion entre les règnes du minéral, du végétal, de l’animal et de l’humain. Puissant et élégant, il séduit avec un assemblage typiquement Méditerranéen : Grenache, Syrah, Mourvèdre, et un soupçon de Carignan. Cette année, pour son millésime 2019, la Syrah se démarque particulièrement, de quoi ravir les palais les plus exigeants.

 

BOUTIQUE

Le château l'Hospitalet Fête les Mamans :-)

Le 29 mai, nous célébrons nos mamans, ces héroïnes du quotidien qui nous sont chères.

Dîner gastronomique, séjour au cœur des vignes, soin sur-mesure…

Et si cette fois, vous lui mettiez une touche d’extra dans l’ordinaire ?

Idées cadeaux 

Le Nashi : Le paysage viticole vu par Myriam Laidet

Doctorante par le projet dans le domaine du paysage

Myriam Laidet a intégré en septembre dernier le programme de doctorat par le projet de l’école doctorale Arts, Humanités, Sciences sociales, au sein du Laboratoire de recherche en projet de paysage (Larep) de l’École nationale supérieure de paysage, pour y réaliser une thèse dans la mention paysage. Nous l’avons rencontrée le 1er mars afin qu’elle nous présente son parcours professionnel, son projet de thèse et ce qui le lie au paysage et aux thèmes portés par le Larep.

Voici un extrait de sa rencontre au grand carré du potager du roi. Pour retrouver l’article dans son intégralité

Quel est le sujet de votre thèse ?

Je réalise actuellement une thèse sur le paysage culturel viticole dans le bien Unesco du Val de Loire et je vais travailler à sa caractérisation et à sa mise en valeur à partir de quatre sites pilotes. Je vais utiliser notamment la méthode du plan de paysage et je vais poser l’hypothèse suivante : un plan viticole de paysage peut-il accompagner l’AOC (appellation d’origine contrôlée) dans le renforcement de la résilience d’un vignoble et de la reconnaissance de sa valeur culturelle ?   

Je vais tenter de démontrer que le paysage viticole est une valeur culturelle et qu’elle peut fonder une stratégie publique de protection et de valorisation de ce vignoble. J’ai choisi cette approche car, entre 1997 et 2015, 14 vignobles – la Bourgogne, la Champagne, Saint-Émilion, Langhe-Roero Monferrato, Cinqueterre, le val d’Orcia (Italie), la vallée du Haut-Rhin moyen (Allemagne), les terrasses de Lavaux (Suisse), la vallée de la Wachau (Autriche), la région de Fertö Neusiedlersee (Autriche / Hongrie), la région de Tokaj (Hongrie), la vallée du Haut-Douro et l’île du Pico dans l’archipel des Açores (Portugal) et le Val de Loire (dont la vigne est une composante du bien) – ont été inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco. Cette inscription montre que la valeur culturelle du paysage viticole est reconnue. Elle est fondatrice du vignoble et pourrait lui permettre de mieux exister, d’être plus visible et sans doute d’être plus résilient à terme au changement climatique.

Le Val de Loire est inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000. La vigne est une des quatre composantes du paysage, en lien avec la culture fluviale, l’art des jardins et des parcs, et la qualité de ses châteaux et de ses villes.

Je cherche à approfondir les spécificités de la valeur culturelle de la vigne en Val de Loire. Concrètement, je vais explorer le fait que cette valeur est rattachée à la fois au fleuve, car la Loire, par son écosystème et son histoire fluviale, détermine l’évolution du vignoble, et au fait d’être très marqué par la culture du jardin (XVIe-XVIIe siècle) et du parc paysager (XVIIIe-XIXe siècle). En effet, avec la transformation des « maisons aux champs » en hôtels de villégiature intégrant la composante viticole dans leur parc, il y a eu une évolution du jardin au parc. La valeur universelle exceptionnelle du bien Unesco sur le site de Savennières – Béhuard (Maine-et-Loire), vue oblique, 2016 – crédits : Mission Val de Loire Patrimoine mondial (L.-M. Coyaud – M. Laidet) & J.-M. CurvaleLe site qui démontre le mieux cette hypothèse est Savennières, une appellation au sud d’Angers qui s’étend sur 300 hectares et qui englobe 17 lieux de villégiature avec leurs jardins et leurs parcs. La trame paysagère de Savennières témoigne de l’évolution de la fabrique viticole au fil des siècles. Cette réalité est à rapprocher du constat que le Val de Loire possède le taux le plus élevé de vignerons engagés dans des démarches de certification environnementale (plus de 80 %).

L’héritage aurait-il joué un rôle dans la gestion du vignoble ?